Pourquoi les prix de l’immobilier résistent malgré les attentes de baisse en 2023 ?

Pourquoi les prix de l’immobilier résistent malgré les attentes de baisse en 2023 ?

Depuis le début de l’année, le marché de l’immobilier semble être en crise. Les ventes se font rares et les prix de l’immobilier ne profitent pas les acheteurs. Cette situation s’accompagne d’une hausse considérable des taux de crédit immobilier dans la plupart des régions de France. Pourquoi ces prix tardent-ils donc à baisser ? Quelles en sont les principales causes ? Nous vous éclairons sur ce sujet.

Le retard de la publication des données officielles

Il faut savoir que la mise en vente d’une propriété peut prendre plusieurs mois, et même après la signature d’un compromis de vente, il faut environ trois mois de plus pour finaliser la transaction. Après cette transaction, il faudra également attendre un temps considérable pour que les données officielles issues des transactions soient disponibles sur le site de l’INSEE. 

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Pour vous donner un exemple, les prix des logements au premier trimestre 2023 ne seront publiés par l’INSEE qu’à la fin du mois de mai 2023. Pourtant, ces chiffres feront référence aux ventes qui ont été conclues au quatrième trimestre 2022.  A côté de cela, les conditions du marché fluctuent énormément. Tout cela pour vous dire donc que les chiffres officiels actuels ne sont pas une représentation exacte de la situation actuelle du marché immobilier.

N’hésitez pas à visiter ce lien pour vous informer davantage sur le secteur de l’immobilier.

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Un marché diversifié et donc non uniforme

En France, l’immobilier de se concentre pas uniquement sur un seul marché. Il existe de nombreux marchés à travers les régions, mais aussi en fonction des types de bien. Vous avez généralement trois types de marché :

  • Les marchés qui profitent d’une offre stable par rapport à la demande : Ces derniers mettent en avant des biens immobiliers avec peu de qualité et qui se situent dans des zones moins dynamiques. Ces marchés vont voir ainsi une baisse de prix plus poussée.
  • Les marchés les plus attractives où la demande est élevée : Dans ces marchés l’offre est limitée et cela peut conduire à une baisse de prix plus ou moins lente. Mais encore s’ils venaient à baisser, ce ne sera qu’à quelques euros près. Pour réduire ainsi cet impact, il faudra mettre en valeur la qualité de l’emplacement ainsi que la rareté des biens.
  • Les marchés situés entre les deux dernières typologies de marché.

Les profils d’acheteurs changent

Depuis le milieu des années 2022, les ménages ont été confrontés à de nombreuses difficultés d’emprunt. La demande en matière de crédit immobilière est de plus en plus complexe en raison des exigences accrues des institutions financières par rapport à la capacité de remboursement et l’apport personnel fourni.

De ce fait, les acheteurs qualifiés de « pauvres » n’ont plus accès à un marché potentiel. Ils préfèrent donc tout simplement sortir de ce marché. Les riches quant à eux resteront actifs sur le marché.